-
Par Stefi Grave le 25 Mars 2012 à 17:08
Le Gabon?
D'abord une ville, Libreville, qui regroupe plus du tiers et peut-être la moitié de la population du pays. La capitale du Gabon a été fondée en 1849 par des esclaves libérés d'un navire négrier. La statue de l’esclave affranchi, étrange hermaphrodite, se dresse aujourd’hui entre l’océan Atlantique et le Palais présidentiel.
Enfin, entre le Palais (sur cette photo, interdite, il paraît que j'ai eu de la chance de ne pas être obligé de l'effacer) et l'esclave affranchi, il y a surtout des embouteillage de 4x4, beaucoup d'embouteillages...
Parfois, c'est plus calme. Le ciel gris, c'est le climat équatorial, pluies régulières, il fait tout de même 35° celcius.
La skyline vue de la mer.
Immeubles et maisons à Montagne-Sainte, disons juste derrière le Palais présidentiel, mais la population est socialement très hétérogène. Ethniquement aussi, de nombreux immigrés viennent de toute l'Afrique de l'Ouest (Cameroun, Bénin, Nigeria ou même Sénégal).
Ici, goûte au bonheur...
Éveille tes sens.
Le gardien de l'hôtel, fait aussi commerce, il vient du Bénin.
Tous les écoliers sont en uniformes, la ville est ton sur ton.
L'élite de demain.
Les sourires des collègiennes.
Le tunnel près du marché central.
Mbolo, le premier supermarché entre le Sahara et l'Afrique du Sud disent les Gabonais. La mondialisation en marche.
Immeubles, problèmes de parking, béton suintant d'humidité.
La ville se fait parfois métallique et brutale, mais toujours chaude.
Amphithéâtre, Université Omar Bongo.
Je quitte la ville et m'enfonce dans la mangrove. Entrelac de racines et de branches, un rideau impénétrable.
Au bord de la forêt, un hameau désert.
L'église de la brousse.
Une forêt que je ne peux restituer, pleine de bruits, de sons. Une forêt vivante.
Parfois la forêt s'éloigne et forme comme un front. Se développe une savane ondulée et ondulante.
La côte au couchant, carte postale.
Enfin, on n'est pas complétement dépaysé...
Ici, ce n'est pas le stress de Libreville, c'est même d'une torpeur violente...
On finit comme le monde environnant, aux Gabonais absents.
votre commentaire -
Par Stefi Grave le 17 Décembre 2011 à 19:33
Près est quelqu'un qui ne regarde jamais au loin.
Pour lui, l'aventure s'achève dans la cuisine.
Le bois chez Pierre suffit (2010)
Ou le clou chez Albane et Olivier (2009)
A moins qu'il ne s'entiche de quelque table de ping-pong (Men Briz, 2010)
Ou de la cuisine chez Bob - 1 (Montréal, 2009)
La cuisine chez Bob - 2
La cuisine chez Bob - 3 (Montréal, 2009)
Quai de métro Montréal (2009)
Restauration rapide, à travers la vitre (Montréal, 2009)
Les taches sont des cartes (2011)
Les casiers pleins d'énigmes (Arcueil, 2011)
Le monde un damier (Bretagne, 2009)
Les flaques sont des lacs étranges (Bretagne, 2010)
Les assiettes sont improbables (Paris, 2010)
Les verres aériens (Rue Chaudron, 2011)
Si tu veux aller loin, regarde tes chaussures (Roissy 2010)
votre commentaire -
Par Stefi Grave le 4 Novembre 2011 à 10:59
[Cliquez sur les images pour les aggrandir]
Les façades sont les visages des villes,
nos visages.
L'autorité (Tel Aviv, 2010)
L'égalité (Tel Aviv, 2010)
La fraternité (Tel Aviv, 2010)
L'intimité (Paris, XVIIIe arrondissement, 2010)
Couleurs (Arica, 2009). Les couleurs sauvent les villes.
Grenoble, quartier de la gare (2011)
Saint-Jean-de-Mont (2011)
Fromentine (2011)
Varsovie, dans l'ancien Ghetto (2010)
Varsovie, façade avec climatiseurs (2010)
Varsovie, verre et tours (2010)
Lyon Part-Dieu (2011)
Banska Bystrica, Slovaquie (2011). Souvenirs du "bloc"...
Banska Bystrica (2010), vieille ville, souvenirs de l'Autriche-Hongrie...
La Gacilly (2011)
Lèpre urbaine dans le Sud slovaque (2010)
Paris XXe (2011)
Ondulations, Paris XXe (2011)
Einstürtzende neubauten... (Reims, 2011)
http://data0.eklablog.com/stefigrave/mod_article23210629_2.jpg
5 commentaires -
Par Stefi Grave le 19 Juin 2011 à 19:20
Budapest, ouverte non-stop.
Fille du Danube.
C'est le fleuve qui donne à la ville, son allure et son rythme.
Bien qu'on soit dans les terres, tout est ici souvent une histoire d'eau...
Budapest compte des dizaines de bains, bâtis sur des sources thermales. Le bassin d'eau froide jouxte toujours le bassin d'eau chaude (en différentes variations de 36 à 38°).
Ici, les bains Szechényi, dans le bois de la ville (Varosliget), qui sont parmi les plus élégants.
Ici l'eau à 38°. Une fois dedans, on ne plus décoller. Un bain de 20 mn maximum est préconisé.
Surveiller les niveaux.
Mais que nous dit cette ville?
A quoi pense-t-elle?
Une Avenue de Buda... par un calme dimanche matin.
Est-elle "ouvert" ?
J'adore le métro de Budapest. Construit par les Soviétiques, les rames sont conçues comme celles de New York. La bande sonore vaut le détour...
Fabriqué en 1980, à des années-lumières, donc...
Le tramway est pimpant.
On est mis en confiance par les explications.
En route...
Des Pannonies, des confins ottomans.
L'ancien "bloc" qui resurgit par moments, par bouffées. Ici dans une brise de sucre tiède.
Au détour d'une rue de Pest, une survivante des années 1970 ou 80. A priori, une Wartburg de l'ancienne Allemagne de l'Est.
Jusqu'à l'extase finale sous les dômes de Gellért.
votre commentaire -
Par Stefi Grave le 22 Mai 2011 à 15:48
Au crépuscule, Rothko (Bretagne, 2011)
(Bretagne, 2011)
Rouleaux de nuages (Bratislava, 2011)
Chaleur d'été (Paris, 2010).
ciel glacé d'hiver (Paris, 2010)
Ciel de feu (Paris, juillet 2009).
Couchant sur la Plage grise (2011)
Men Briz 2011
Douceur du soir (Bretagne, 2011)
Ciel et mer (côte landaise, été 2009).
Ciel de Genève et son jet (2011)
Le ciel vu du ciel
Le ciel est si fragile. Un rien peut le cacher (Beer Sheva, 2010).
Rergarde le ciel (Rue Saint-Jacques, Paris, 2011)
© Stéphane Rosière
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique